Procès ex-direction casino de Namur – La défense sollicite la prescription dans la suite du volet UR Namur

(Belga) La défense d’un ancien membre de l’UR Namur a demandé mercredi au tribunal correctionnel que la prescription des faits soit constatée lors de la suite des plaidoiries au procès des anciens dirigeants et employés du casino de Namur, poursuivis pour leur implication dans une fraude estimée entre 50 et 75 millions d’euros entre 1983 et 2004.

Le client de Mes Eric Cusas et Roger France gérait les relations avec les fournisseurs, les payait, et payait les joueurs du club. Le prévenu avait admis qu’environ 20% de la rémunération des joueurs et entraîneurs étaient versés en liquide. De l’argent liquide non déclaré. L’homme a été travaillé jusqu’en 1999 à l’UR Namur, à ce moment-là sous la direction d’Armand Khaïda (également à la tête du casino). Les importantes sommes d’argent injectées dans l’UR Namur provenaient des détournements opérés au sein du casino. Les prévenus actifs au sein du club ont dû répondre notamment de blanchiment d’argent, de faux documents pour éluder les charges sociales et fiscales, d’avoir procédé à la rémunération partiellement au noir des joueurs et d’avoir caché une partie des recettes de la billetterie ou de la buvette. « L’immense majorité de ces bénévoles étaient de braves gens qui essayaient de faire fonctionner au mieux l’UR Namur », a rappelé Me Cusas. Pour les deux avocats, le délai raisonnable n’a pas été respecté. « En 2004, on demande à notre client de s’expliquer alors qu’il est parti du club depuis cinq ans », indique Me Cusas. Ils sollicitent la prescription ou l’acquittement de leur client. Les plaidoiries se poursuivront mercredi prochain. (Belga)

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