Procès De Gelder – « La schizophrénie ne peut pas être exclue »

(Belga) La schizophrénie chez Kim De Gelder « ne peut pas être exclue », selon le psychologue qui le traite à la prison de Bruges. Il est presque sûr d’un diagnostic de bipolarité (maniaco-dépressif), mais n’ose pas s’exprimer sur son état de psychose. « Il a certainement simulé pas mal de choses », a témoigné mardi le psychologue devant la cour d’assises de Gand.

Le président de la cour, Koen Defoort, a demandé au psychologue pénitentiaire comment il définirait De Gelder. « C’est une question très dangereuse. Kim De Gelder est, dans tous les cas, un manipulateur », a répondu le psychologue. Le problème avec son état de psychose, c’est que l’on ne sait pas si De Gelder a tout simulé, ou juste une partie. Un examen de schizophrénie n’a pas été effectué, mais cela ne peut pas être exclu, selon le psychologue. « Ça reste un homme étrange avec un parcours très bizarre, qui a commencé tôt », selon l’homme qui se réfère aux déclarations des parents de l’accusé. A l’âge de 11 ans, Kim De Gelder aurait souffert d’anorexie et, à 15 ans, de dépression. Le psychologue envisage des troubles du « spectre autistique », mais il y a encore beaucoup à examiner. « Il a une manière très rigide de parler et de se déplacer, a des fixations sur toutes sortes de choses et présente de sérieuses lacunes sur le plan social », explique-t-il. En tant qu’enfant, De Gelder n’a pas su s’intégrer facilement, ce qui, selon le psychologue, est également le cas dans le cadre de la prison. De Gelder est retourné à plusieurs reprises de la prison d’Audenarde vers la section sous haute sécurité de la prison de Bruges. « Une fois, il avait une longue barbe et ses cheveux étaient longs et gras. Il n’était pas du tout soigné et avait des poux. Il s’était totalement laissé aller. Il ne s’était clairement pas soigné », a ajouté le psychologue. (HED)

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