« Preuves insuffisantes », selon cinq prévenus de viol collectif

(Belga) Les avocats de cinq prévenus d’un viol collectif commis en 2005 ont plaidé mardi l’irrecevabilité des poursuites, devant la cour d’appel de Bruxelles. Les écoutes téléphoniques, qui devaient être retranscrites, n’ont en effet pas été retrouvées. Ces prévenus avaient par ailleurs été suspectés d’être impliqués dans l’incendie du greffe correctionnel de la cour d’appel de Bruxelles, en janvier dernier.

Me Yannick De Vlaeminck a plaidé mardi l’irrecevabilité des poursuites pour son client, la légalité des preuves ne pouvant pas être démontrée. Les écoutes téléphoniques, sur lesquelles se basait le ministère public, devaient en effet être retranscrites et jointes au dossier, mais elles n’ont pas été retrouvées. Mes Olivier Martins et Sven Mary ont plaidé le même résultat pour leurs clients, tandis que Me Xavier Carette a affirmé s’en référer à la justice pour le sien. Enfin, Me Jean-Philippe Mayence, en invalidité, plaidera, lui, le 12 décembre prochain. Après quoi, la Cour prendra l’affaire en délibéré et rendra son arrêt. Au cours de la nuit du 24 au 25 août 2005, une jeune femme de 24 ans avait été violée et martyrisée par plusieurs hommes dans un appartement de Schaerbeek. Cinq des sept prévenus qui comparaissaient en première instance avaient fait appel de leur condamnation. Certains d’entre eux avaient par ailleurs été suspectés d’être impliqués dans l’incendie du greffe correctionnel de la cour d’appel, survenu début janvier 2012. L’un d’eux avait été auditionné par la police mais n’avait pas été inculpé, faute de preuves suffisantes. (MUA)

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