Près de 1.200 Belges en attente d’un don d’organes

(Belga) Le nombre de donneurs d’organes ne permet pas de répondre aux besoins de transplantation, a indiqué le SPF Santé publique mardi lors d’une conférence de presse. A cette occasion, la ministre de la Santé publique Laurette Onkelinx a inauguré une nouvelle application Facebook permettant à ses utilisateurs d’afficher leur volonté de devenir donneurs d’organes après leur mort.

En Belgique, 66 personnes sont décédées l’année dernière, faute de transplantation d’organe. Et 1.200 personnes figurent sur la liste d’attente. Le SPF Santé publique a comptabilisé 321 donneurs (dont 80 vivants) en 2011, contre 263 (77 vivants) en 2010. La loi belge pour les prélèvements et la transplantation d’organes, votée en 1986, repose sur le principe « Qui ne dit mot, consent ». Chaque citoyen est donc un donneur potentiel, sauf s’il manifeste son opposition à son administration communale. « Mais nous souhaitons stimuler la solidarité », a déclaré la ministre. « Et le réseau social Facebook constitue un outil pour inciter au don d’organes. » En quelques clics, l’utilisateur du réseau social a désormais accès au formulaire officiel pour se déclarer donneur d’organes après sa mort. Sa volonté s’affichera sur sa page Facebook. « Grâce à cette application, nous souhaitons lever un tabou », a expliqué Isabelle Sénépart, coordinatrice au SPF Santé publique. « Certaines familles refusent le don d’organes légal, lorsqu’elles font face au décès d’un proche. Il est donc important d’en parler. » (MUA)

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