Premières fraises de Wépion juteuses, naturellement sucrées, et moins chères

(Belga) Les premières célèbres fraises de Wépion (Namur) sont arrivées mardi à la criée du même nom. D’après son président, Claude Willemart, les fraises sont cette année « extrêmement juteuses », naturellement sucrées, bien calibrées, bien rouges, et moins chères. « On peut parler d’un démarrage haut de gamme », annonce-t-il mercredi.

Contrairement aux deux dernières années, les fraises ne sont plus arrivées avec quinze jours de retard en raison d’un printemps « pourri ». « Elles n’ont pas le défaut que l’on craint d’habitude en début de saison, c’est-à-dire qu’elles soient trop acides par manque de soleil. Ici, ce n’est pas le cas, elles sont naturellement bien sucrées », indique Claude Willemart. La quantité pour la première criée s’élevait à 1.000 plateaux, soit 4.000 kilos de fraises. La production a donc bien démarré et les criées suivantes auront lieu deux fois par semaine. « Elles étaient plus chères l’année dernière car les quantités étaient moindre. Le ravier de 500 grammes se vendra entre 4 et 5 euros en grandes surfaces et chez les détaillants, c’est un bon prix », ajoute-t-il. Si elles gardent leur nom « Fraises de Wépion », parce qu’elles sont commercialisées par la criée du même nom, les fraises sont cultivées et récoltées à Franière (Floreffe), au-dessus d’Eghezée, ou encore à Gerpinnes (Hainaut). « Les fraises qui arrivent ici sont soumises à un cahier des charges rigoureux », précise Claude Willemart, qui ajoute que la fraîcheur est une priorité. « Les fraises sont cueillies à maturité et arrivent en moins de 24 heures dans le circuit de la distribution ». (Belga)

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