Porter le nom du père, de la mère ou des deux: un pas en avant, estime Karine Lalieux

(Belga) L’initiative de la ministre de la Justice Annemie Turtelboom de laisser les parents choisir librement le nom de famille qu’ils souhaitent donner à leur(s) enfant(s), constitue « un premier pas » dans la bonne direction, s’est réjouie samedi la députée Karine Lalieux (PS), qui réclame depuis 10 ans des avancées en la matière.

Présidente, à la Chambre, du Comité d’avis pour l’Emancipation sociale, Karine Lalieux défend la solution du double port du nom, et non celui du choix laissé aux parents. Sa proposition, qui n’a jamais pu être soutenue par une majorité parlementaire, n’est donc pas celle retenue par la ministre mais la députée PS estime néanmoins qu’il s’agit « d’un grand pas en avant ». « C’est une avancée en termes d’égalité, qui mettra fin aux discriminations et favorisera la reconnaissance de la filiation tant masculine que féminine », a-t-elle indiqué. Selon le projet de la ministre, les parents pourront choisir ensemble le nom de famille de leur enfant: celui du père, de la mère ou une combinaison des deux noms, comme en Espagne. Ils pourront également choisir dans ce cas lequel des deux noms doit précéder l’autre. La Belgique rejoint dès lors le groupe des pays européens avec la plus grande liberté en ce qui concerne le choix du nom de famille. « La situation se régularise alors que la Belgique restait en retrait par rapport à l’évolution de la législation internationale », a confirmé Mme Lalieux. (Belga)

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