Policiers soupçonnés: « Il n’est pas question de comportement sexuel »

(Belga) Le commissaire Pascal Ligot, chef de corps de la police de Namur, a précisé que les huit policiers soupçonnés d’activités suspectes « avaient effectivement fait plusieurs arrêts devant des établissements de prostitution à Gembloux, mais c’est tout », réagissant à l’information de Sudpresse selon laquelle ils auraient, durant leur service, fait appel à des prostituées, été au mariage d’un collège et bu de l’alcool, cachés dans un garage.

« Sur base des éléments que j’ai en ma possession aujourd’hui, il n’est pas question de comportement sexuel. Il ne faut pas extrapoler non plus », a indiqué Pascal Ligot. La zone de police de Namur avait placé un traceur GPS sur chaque véhicule de police afin de surveiller certains agents aux activités « suspectes » pendant leurs heures de travail. Les policiers incriminés dénoncent un vice de forme. Le SLFP Police déposera bientôt une plainte auprès de la Commission de la protection de la vie privée. « Selon la loi de 1992, ce sont des données personnelles », a réagi Emmanuel Lispet, permanent SLFP Police. « Il est interdit de les utiliser même s’il s’agit du lieu de travail avec un véhicule de fonction. » Pascal Ligot avait soumis des propositions de sanctions à la signature du président de la zone de police, le bourgmestre Maxime Prévot, allant de la saisie sur salaire à la rétrogradation barémique. « Ces propositions ont dû être retirées. Nous nous remettons maintenant au moment de l’enquête et nous verrons ensuite s’il y a des comportements à sanctionner ou pas », a-t-il ajouté. (Belga)

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