Polémique entre aéroports de Charleroi et Zaventem: « trop is te veel », s’insurge Antoine

(Belga) La structure des coûts de l’aéroport de Charleroi, « nettement meilleure que celle de l’aéroport de Bruxelles-National », ne relève pas de subsides mais au contraire d’une structure des coûts parfaitement maîtrisée dans le chef de l’aéroport wallon, a réagi vendredi le ministre en charge de la politique aéroportuaire André Antoine. Elle lui permet de proposer à ses compagnies une redevance d’atterrissage d’un peu plus de 2 euros contre 28 à l’aéroport de Bruxelles-National, a-t-il souligné.

Brussels Airport a vivement réagi à l’annonce du transfert des activités de la compagnie turque low-cost Pegasus Airlines de Bruxelles vers Charleroi, soulignant qu’il s’agissait là d’une « énième conséquence des subsides des autorités wallonnes qui attirent les compagnies aériennes avec l’argent du contribuable ». André Antoine s’est insurgé contre ces « propos récurrents et totalement erronés ». « Trop is te veel! », a-t-il clamé. Le ministre wallon a tenu à répéter que les aéroports wallons « ne bénéficient plus d’aucuns subsides ni pour leur développement, ni pour leur politique commerciale et ce depuis de longues années ». Pour preuve, la nouvelle infrastructure de l’aéroport de Charleroi, qui pourra accueillir jusqu’à 9 millions de passagers, sera financée sur fonds propres par BSCA confirmant ainsi sa volonté de rendre les aéroports wallons « self supporting ». Le ministre cdH a salué l’arrivée d’une nouvelle compagnie à Charleroi « qui sera suivie dans quelques jours par une annonce du même ordre à Liège Airport ». Il attend du Gouvernement fédéral que celui-ci réalise au niveau ferroviaire des investissements similaires à celui décidé pour le Diabolo en s’engageant à réaliser la liaison pour la nouvelle gare de l’aéroport de Charleroi et le TGV Carex à Liège. (Belga)

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