Pic de pollution – L’alerte smog aurait dû être de niveau 2 vendredi dernier à Bruxelles, selon CELINE

(Belga) L’alerte smog aurait dû être de niveau 2 vendredi dernier à Bruxelles, au lieu de 1, indique mercredi la Cellule Interrégionale de l’Environnement (CELINE). « Cet épisode doit nous servir pour optimaliser le système de prévisions », commente-t-elle.

La phase 1 de l’alerte smog est déclenchée dès que des concentrations en particules fines (PM10) dans l’atmosphère dépassant les 70 µg/m3 sont prévues pour au moins deux jours par minimum deux des six points de mesures à Bruxelles. Les limitations de vitesse sur les routes sont alors revues à la baisse. Le niveau 2 est quant à lui décrété à Bruxelles dès que les concentrations prévues sont supérieures à 100 µg/m3 durant au moins deux jours. Cette phase implique la mise en place de la circulation alternée, une interdiction de circulation pour les poids lourds aux heures de pointe et la gratuité des transports publics dans toute la Région. « Nos prévisions la semaine dernière n’ont pas fait état de concentrations supérieures à 100 µg/m3. C’est pourquoi nous n’avons pas activé l’alerte de seuil 2 », précise mercredi CELINE. Selon les résultats des mesures réalisées à posteriori, les conditions étaient en réalité remplies dans la Région pour décréter le niveau 2, ajoute la cellule. « Les principales raisons pour lesquelles nos modèles de prévision ne sont pas parvenus à prévoir l’alerte smog de seuil 2 est que les dépassements de 100 µg/m3 restent exceptionnels. Ces prévisions sont donc complexes ». « La présence d’ammoniac dans l’air joue également un rôle important, en provoquant la formation de nouvelles particules. Il n’est pas évident de prévoir le nombre de ces particules secondaires car le taux exact d’ammoniac dans l’atmosphère est difficile à estimer », conclut CELINE. Cette dernière travaille actuellement à l’amélioration de son système de prévisions. (Belga)

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