Peeters ne veut pas d’un « retour aux caisses d’épargne locales d’antan »

(Belga) Le ministre-président flamand Kris Peeters (CD&V) s’est prononcé contre un « retour aux caisses d’épargne d’antan », trois jours après le plaidoyer du Premier ministre Elio Di Rupo pour une réforme du système bancaire, notamment par une séparation entre banques de dépôt et banques d’affaires.

Evoquant la question bancaire lors de la Rentrée, un événement organisé mardi soir par l’organisation patronale flamande Voka et dont il était l’un des invités, le chef de l’exécutif flamand a estimé que ce n’était pas le moment de « mettre de l’huile sur le feu ». « Je ne comprends pas non plus que certains, en dehors de tout contexte européen et de l’économie globale, souhaitent retourner aux caisses d’épargne locales d’antan. Bien sûr, les excès qui ont conduit à la crise actuelle doivent être pris à bras le corps, mais le retour de balancier ne peut aller trop loin », a jugé M. Peeters. Il a toutefois estimé que les banques devaient faire quelque chose en retour pour le soutien dont elles ont bénéficié de la part des autorités publiques. « Il appartient maintenant aux banques de travailler de manière résolue à la relance de l’économie », a souligné M. Peeters. Interrogé par plusieurs journaux le week-end dernier, Elio Di Rupo s’était, lui, dit favorable à une réforme du secteur bancaire, notamment la séparation des activités d’épargne et d’affaires. « Ma conviction est que l’on doit parvenir à scinder les banques, à réduire leur taille et à protéger les avoirs des citoyens de manière à éviter que les Etats interviennent. Il faudra prendre des dispositions de manière à ce que tous les comportements à risques soient assumés par ceux qui les posent », avait confié le Premier ministre. (KVH)

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