Paysage de l’enseignement supérieur: Marcourt vise le début 2013

(Belga) Le ministre de l’Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt a avancé mercredi la période de début 2013 pour tenter d’obtenir au gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles un consensus sur la réforme du paysage de l’enseignement supérieur, un sujet polémique qui tarde à se concrétiser.

Il a profité d’un débat thématique organisé sur le sujet en plénière du parlement de la Fédération pour brûler une note dont Le Soir s’est fait l’écho fin octobre, et qui avait cabré une partie de l’enseignement supérieur. Cette note détaillait le projet d’une structure faîtière (pilotage et administration générale) chapeautant cinq pôles géographiques centrés sur l’ULB, l’UCL, l’ULg, l’UMons et l’Université de Namur et transférant les masters dans le giron exclusif des universités (avec possibilité de co-diplomation). « C’est un document de travail interne au cabinet, que je n’ai pas validé, une ébauche d’ailleurs déjà dépassée », a affirmé M. Marcourt, disant vouloir « couper les ailes à un canard ». Il précise que la structure unique envisagée (Académie de recherche et d’enseignement supérieur, ARES) sera à organiser « sous l’impulsion des établissements », en intégrant le Conseil interuniversitaire francophone (CIUF), le Conseil général des Hautes écoles et le Conseil supérieur de l’enseignement supérieur artistique. Les pôles seront « centrés sur l’étudiant »: il s’agit selon M. Marcourt d’améliorer l’accès à l’enseignement supérieur, les passerelles entre hautes écoles-universités et vice-versa (« l’objectif du projet est aussi de permettre la réorientation si un étudiant se rend compte en cours d’année qu’il n’a pas choisi le bon projet ») et réduire la concurrence en favorisant la co-diplômation, ainsi que le partage d’infrastructures et de ressources. Le tout en « préservant le statut et l’autonomie de tous les établissements ». (PVO)

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