Pas de zones de non-droit à Bruxelles mais 25 « lieux problématiques », selon le Comité P

(Belga) Il n’existe pas de zones de non-droit dans l’agglomération bruxelloise, où la police et la justice n’interviennent plus, mais bien 25 « lieux problématiques » où l’intervention des policiers est parfois rendue plus difficile, révèle une enquête du Comité P publiée début février. Les agents de police indiquent qu’ils prennent des mesures de sécurité supplémentaires pour intervenir dans ces zones sensibles, mais aussi qu’ils évitent le contact avec certains publics.

Le Comité permanent de contrôle des services de police a mené une enquête sur la problématique de la violence contre les membres des services de police dans l’agglomération bruxelloise. Car les cas d’agression ont augmenté ces dernières années. Pour son enquête, le Comité P a effectué un sondage auprès des responsables des différents corps de police bruxellois et de 517 agents de police. Les résultats indiquent qu’il n’existe pas de zones de non-droit mais 25 « lieux problématiques » où l’intervention des policiers est parfois rendue plus difficile. Certains policiers évitent d’ailleurs de se rendre « d’initiative dans certains quartiers où ils pourraient être plus confrontés à de la violence ». Près de la moitié des membres de la police interrogés (49,1%) n’interviennent dans ces zones sensibles qu’après avoir pris des mesures de sécurité supplémentaires, et 41,5% évitent le contact avec certains publics pour ne pas se mettre dans des situations périlleuses. En outre, 76,1% des policiers interrogés reconnaissent se montrer « plus fermes » avec certains publics pour maintenir leur autorité. (PVO)

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