Pas de Commission d’enquête sur les affaires Dexia, Belfius et ACW

(Belga) La Commission des Finances de la Chambre a rejeté mercredi les demandes de l’opposition de mise sur pied d’une Commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Dexia.

Les députés ont suffisamment de moyens d’action, interroger les ministres, s’enquérir de certains documents, demander des renseignements à la Cour des comptes, a rétorqué Luk Van Biesen (Open Vld), seul élu de la majorité à s’exprimer, avec Carl Devlies (CD&V). Cette justification n’a pas atteint l’ambition de l’opposition à continuer à revendiquer une Commission d’enquête. Il est impossible d’interroger le ministre des Finances de l’époque, Didier Reynders, vu qu’il a changé de fonction, a fait observer Olivier Maingain (FDF) alors que les dernières déclarations du ministre MR, se disant « prêt » à une Commission d’enquête et suggérant être en possession de nombreux documents, ont ravivé les velléités. L’ex-premier ministre Yves Leterme n’avait pu être entendu par la Commission spéciale Dexia, a pour sa part ajouté Georges Gilkinet (Ecolo). Jugeant « hypocrite » l’attitude de l’Open Vld, qui jusqu’il y a quelque chose laissait planer un doute quant à la mise sur pied d’une Commission d’enquête, Jean-Marie Dedecker a énuméré les nombreux témoignages et actes de ministres méritant que le Parlement soit pleinement informé. Son homonyme de la N-VA, Peter Dedecker a vu dans le renoncement de la majorité un problème de « crédibilité politique ». Il n’y a pas dans le dossier Dexia d’élément nouveau qui mérite une Commission d’enquête, a tranché Carl Devlies (CD&V), renvoyant, pour le surplus, aux enquêtes en cours. Il a par ailleurs épinglé la stratégie de la N-VA qui, contrairement à Groen, ne revendique pas de Commission d’enquête au Parlement flamand. « La N-VA choisit le fédéral, cela doit être ça, la révolution copernicienne », a-t-il dit. (OCH)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire