Pas d' »effet Lionel Cox » sur les clubs de tir en Belgique francophone

(Belga) Les clubs francophones de l’Union Royale des Sociétés de Tir de Belgique (URSTBf) ont remarqué de l’engouement pour ce sport récemment médiatisé grâce à la médaille d’argent remportée par le Liégeois Lionel Cox aux JO de Londres. Mais ils constatent peu de nouvelles inscriptions au final. En Flandre, par contre, on peut parler de l' »effet Lionel Cox » sur les clubs.

La fédération francophone est composée de 17.000 membres répartis dans 110 clubs établis sur 5 provinces. Selon la porte-parole de la fédération, Christine Horvath, « les clubs du sud du pays ont connu une rentrée sportive avec un grand nombre de demandes de renseignements et de visites ». Pour autant, on ne peut pas parler de tsunami, relativise René Lauwers, secrétaire de l’URSTBf, qui « constate, depuis le 15 août, une centaine d’inscriptions nouvelles dans les clubs francophones. Nous restons dans notre moyenne ». En Flandre, l’engouement est nettement plus conséquent, confirme la fédération néerlandophone des clubs de tirs (VSK). Les clubs y ont enregistré, début septembre, 200 inscriptions supplémentaires par rapport à l’année précédente. Une excellente nouvelle pour rééquilibrer une balance départ/arrivée entre anciens et nouveaux tireurs qui avait tendance à être négative en Flandre. Autre constat, côté francophone, « la présence plus accrue de filles et de femmes parmi les nouveaux membres les dernières années. Cette discipline devient vraiment mixte dans les faits ». Si la tranche d’âge la plus représentative est celle des 30-40 ans, il est possible, dès 8 ans, de s’adonner au tir à air sous l’encadrement d’un moniteur. La cotisation à payer à la fédération s’élève à 28€. Quant à la cotisation en club, elle ne dépasse jamais une centaine d’euros. (ANTHONY DEHEZ)

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