Onkelinx dément les économies sur les malades chroniques

(Belga) La ministre de la Santé publique Laurette Onkelinx a dénoncé vendredi les « mensonges » diffusés selon elle dans la presse concernant la suppression du remboursement de certains traitements hospitaliers de malades chroniques.

Elle affirme qu’il n’est absolument pas question de changer quoi que ce soit à la prise en charge des malades chroniques par l’assurance obligatoire. A la suite du conclave budgétaire 2013 et du travail d’une task force, certains forfaits de soins en matière d’hospitalisation de jour ont été intégrés dans le financement général des hôpitaux, afin de mettre fin aux disparités importantes et non justifiées qui y étaient constatées, explique Mme Onkelinx. Les représentants de la task force ont estimé que ce transfert pouvait générer une économie de 10 millions d’euros, en ramenant ce financement à son niveau de 2012. « Il s’agit d’une décision portée par l’ensemble des acteurs concernés, qui ne touche absolument pas au remboursement, par l’assurance maladie, des soins prodigués aux patients », souligne la ministre. « Cette modification concerne le mode de facturation de toutes les prestations réalisées en hôpital de jour. Et elle n’a pas d’influence sur la prise en charge par l’assurance obligatoire », ajoute-t-elle. A la suite de cette modification de facturation, cette prise en charge n’est plus reconnue par les assurances hospitalisation comme une prestation en hôpital de jour, avec comme conséquence que ces assurances hospitalisation ne prennent plus en charge les tickets modérateurs et les éventuels suppléments. Alertés de cet effet, tous les acteurs de terrain (INAMI, hôpitaux et mutualités) vont apporter des modifications à la facture des patients pour que ces prestations puissent à nouveau être prises en charge par les assurances hospitalisation des patients. La solution proposée sera formellement adoptée le 10 mars prochain, avec effet rétroactif au 1er janvier 2014, selon Mme Onkelinx. La ministre dit se demander « qui a intérêt ces derniers temps à colporter des informations inexactes et mensongères qui inquiètent inutilement les patients et remettent en cause notre politique de santé ». (Belga)

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