Nuisances des avions – L’étude de l’ULB conforte Bruxelles dans son action en cessation – Huytebroeck

(Belga) L’étude de l’ULB, dont le quotidien le Soir a révélé la teneur au sujet de l’impact réel des nuisances subies par les habitants de la capitale depuis les changements intervenus en février en matière de gestion du trafic de et vers l’aéroport national, conforte la Région bruxelloise dans son action en cessation environnementale et dans l’étude d’impact menée par Bruxelles Environnement, a affirmé samedi après-midi la ministre bruxelloise de l’Environnement Evelyne Huytebroeck.

L’étude dont il est question est intitulée « Analyse ex post des nouvelles procédures aériennes mises en service le 6 février 2014 dans la région métropolitaine bruxelloise ». Elle a été réalisée par l’ULB pour le compte du SPF Mobilité et Transports. Parmi ses constats, il ressort notamment que dans un rayon de 20 kilomètres, quelque 800.000 Bruxellois sont touchés à des degrés variables par les nuisances des avions. Elle révèle aussi que les quartiers densément peuplés de la capitale sont arrosés par 45,6% des décollages contre 7,3% avant la mise en oeuvre du plan appelé « Wathelet » par certains, le 6 février dernier. Cette étude révèle aussi que l’avant-projet de loi de 2010 prévoyait la réalisation d’une « étude détaillée des incidences environnementales » des mesures envisagées et des procédures de concertation et d’information publiques. « C’est ce que nous avons toujours dit dans nos reproches adressés à Melchior Wathelet qui n’a dont pas respecté les accords », a glissé le vice-premier ministre MR Didier Reynders en marge de la séance académique de la Fête de l’Iris. « L’étude confirme ce que nous redoutions avant la mise en oeuvre du plan de février dernier et que nous avions signifié, mais aussi les chiffres avancés depuis lors par Bruxelles Environnement d’une forte hausse du nombre d’habitants de Bruxelles touchés par les nuisances que ce soit sous la route du canal ou de celle du double virage à gauche », a commenté pour sa part Evelyne Huytebroeck. La ministre a confirmé le lancement formel de l’action en cessation environnementale de la Région qui demande des astreintes de 150.000 euros par jour à l’Etat fédéral s’il persiste dans les mesures prises. (Belga)

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