« Nous n’avons pas besoin d’un troisième plan d’aide », réaffirme le Premier ministre grec

(Belga) Le Premier ministre grec Antonis Samaras a assuré que son pays n’avait pas besoin d’un nouveau plan de sauvetage, dans un entretien accordé au tabloïd allemand Bild à paraître lundi.

La Grèce a été le premier pays européen placé en 2010 sous assistance financière de la Troïka UE-BCE-FMI qui lui a accordé deux programmes de prêts d’un montant total de 240 milliards d’euros pour éviter la faillite, en échange de mesures drastiques qui pèsent lourdement sur le quotidien de la population. Face à un électorat majoritairement très remonté, le gouvernement grec répète ne pas avoir besoin d’une nouvelle aide. Athènes rejette ainsi tout nouveau « mémorandum » sur un soutien financier mais demande l’allégement du poids de sa dette, en vertu d’engagements pris par ses partenaires européens en 2012. C’est ce qu’a rappelé M. Samaras dans l’interview à Bild. « Il y a un accord avec l’UE qui prévoit que si nous atteignons nos objectifs parmi lesquels un excédent budgétaire primaire, nous pouvons compter sur un allégement de notre dette, par exemple sous la forme de maturités plus longues et de taux plus bas », a-t-il indiqué. Athènes table sur un excédent budgétaire primaire (hors service de la dette) pour 2013, qui sera « significatif », a insisté le premier ministre grec. « Avec nos progrès, nous dépassons dès maintenant toutes les attentes », a-t-il estimé. « Il n’y a pas encore de chiffres fiables sur le déficit et le niveau de la dette pour 2013 », a toutefois souligné ce week-end dans la presse allemande le directeur général d’Eurostat, Walter Radermacher. En attendant que l’office européen des statistiques livre ces données fin mars, « tous les autres chiffres qui sont annoncés ne sont que pure spéculation », a-t-il mis en garde. (Belga)

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