Nominations – Symptôme de mal gouvernance, dit Ecolo; signe de l’emprise socialiste, selon la N-VA

(Belga) « La conclusion attendue et tardive d’un mauvais spectacle politicien », a jugé Ecolo après l’annonce de la nomination des nouveaux dirigeants de 5 entreprises publiques.

Tous les candidats retenus portent une étiquette politique, ont fait remarquer les Verts, « qui semble primer sur l’expérience ou la compétence comme la mise à l’écart du Selor le confirme ». « Il s’agit d’un symptôme de mal gouvernance déplorable envoyé vers les citoyens », a ajouté le député Ronny Balcaen dans un communiqué. Ecolo se dit par contre satisfait des décisions prises pour limiter les salaires. Il regrette toutefois que cette limitation ne s’appliquera pas aux dirigeants de Bpost et de Belgacom, Johnny Thijs et Didier Bellens « alors que ce dernier touche 32 fois le salaire moyen de ses employés et plus d’un million de plus que le patron de France Télécom ». « Elio Di Rupo et Johan Vande Lanotte ont joué cette partie très habilement », estime pour sa part le chef de groupe N-VA à la Chambre, Jan Jambon. L’attribution des fonctions de CEO de la nouvelle société de chemins de fer à deux personnalités étiquetées l’une PS, l’autre sp.a démontre, d’après lui, l’emprise socialiste sur le gouvernement. « L’Open Vld et le CD&V bombent le torse et disent qu’ils s’opposeront aux diktats des socialistes. Et, après des semaines de tir à la corde, ils mordent le sable ». (Belga)

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