Moins d’oiseaux nicheurs à cause des hivers rudes

(Belga) Les derniers hivers rudes ont eu pour conséquence une importante diminution du nombre d’oiseaux nicheurs dans nos régions. Selon un article du périodique flamand « INBO Vogelnieuws », à paraître le 10 décembre, on a constaté 36% de gèbres et 37% de poules d’eau en moins chez nous. Quant aux roitelets huppés et aux mésanges charbonnières, elles sont respectivement 48 et 57% moins présentes.

Les hivers 2010-2011 et 2011-2012 ont connu des périodes de grand froid avec des chutes abondantes de neige et du gel. Beaucoup d’espèces d’oiseaux recherchent, durant l’hiver, des lieux plus chauds. Cependant, beaucoup d’oiseaux sédentaires apprécient notre climat tempéré. Les spécialistes s’attendent à ce que les espèces plus sensibles au froid, après deux hivers rudes, connaissent un sérieux contrecoup. Traditionnellement, ce sont les oiseaux aquatiques qui rencontrent des problèmes dès que la couche de glace persiste. Par contre, on ignore souvent que les « oiseaux chanteurs » doivent aussi faire face à de sérieux problèmes. En comparant les chiffres des périodes 2007-2009 et 2010-2012, l’institut flamand INBO en a aussi conclu que le nombre de piverts dans les jardins et les bois a diminué de 17% et celui des troglodytes de 15%. Par contre, les oiseaux de jardins tels que le merle, la mésange bleue et la tourterelle turque sont toujours bien présents et même en augmentation dans nos régions. Ils profitent, notamment, des nombreux mangeoires présents dans nos jardins. L’institut INBO se veut rassurant. « Ce phénomène de baisse du nombre de certaines sortes d’oiseaux, à la suite des conditions hivernales, est normal sous notre climat. Ces espèces finiront par revenir après plusieurs hivers plus doux ». (KEN KINSELLA BIRDLIFE INTERNATIONAL HANDOUT PICTURE)

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