Minorités nationales – Les travaux budgétaires reportent sine die le Dialogue Droits de l’homme

(Belga) Le dialogue Droits de l’homme, une rencontre à laquelle les Affaires étrangères ont convié lundi 17 juin la société civile pour préparer le bilan à mi-parcours de l’examen onusien des droits de l’homme en Belgique, a été reporté sine die en raison de l’absence annoncée du ministre des Affaires étrangères Didier Reynders, requis pour les travaux budgétaires, a-t-on appris vendredi auprès d’une des associations invitées.

Dans un courriel, les Affaires étrangères annoncent qu’elles proposeront une nouvelle date, a indiqué Edgar Fonck, président de l’Association pour la promotion de la francophonie en Flandre (APFF). Cette dernière et d’autres associations souhaitent être entendues afin que la consultation de la société civile dans la préparation du rapport intermédiaire de la Belgique à l’EPU – l’examen périodique universel du conseil des droits de l’homme de l’ONU – prévu en septembre ait une réelle signification. L’APFF se bat depuis plusieurs années pour la ratification par la Belgique de la Convention-cadre pour la protection des minorités nationales, que le gouvernement flamand s’est engagé en 2009 à ne pas ratifier. Francophones et Flamands buttent déjà sur la définition d’une minorité nationale. Si la Belgique ne profite pas du bilan à mi-parcours de l’EPU, du 9 au 27 septembre prochains à Genève, pour clarifier sa position, rien n’interviendra avant le prochain EPU en 2016, craint Edgar Fonck. D’éventuelles nouvelles recommandations ne devraient en effet pas être mises en oeuvre avant 2020. Soit 20 ans après l’arrêt de la Cour constitutionnelle qui empêche la Communauté française d’aider les associations culturelles du nord du pays, relève-t-il. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire