Michelle Martin: elle pourrait être libérée dès ce mardi

(Belga) La Cour de cassation se prononce mardi sur les pourvois des parties civiles et du procureur général de Mons, Claude Michaux, contre la libération conditionnelle de Michelle Martin, l’ex-femme et complice de Marc Dutroux. Si la Cour rejette les pourvois, Michelle Martin devrait être libérée, au même titre qu’un autre détenu, dès ce mardi et rejoindre le couvent de Malonne à Namur, explique Laurent Sempot, porte-parole de l’administration pénitentiaire, contacté par l’agence BELGA.

Dans la grande majorité des cas, « un détenu bénéficiant d’une libération conditionnelle est libéré le jour » où la décision est rendue par le tribunal de l’application des peines (TAP) ou la Cour de cassation, rappelle Laurent Sempot. Le 31 juillet 2012, le TAP de Mons s’est prononcé en faveur de la libération sous conditions de Michelle Martin, estimant qu’elle présentait des perspectives de réinsertion sociale finalisées. Les avocats de Jean-Denis Lejeune, Laetitia Delhez et de la famille Lambrecks ainsi que le procureur général de Mons ont rapidement introduit des pourvois en cassation contre la décision du TAP. Ces pourvois étant suspensifs, Michelle Martin est restée en prison dans l’attente de la décision rendue mardi par la Cour de cassation. Si la Cour de Cassation rejette les pourvois, Michelle Martin devrait être libérée de la prison de Berkendael en journée. « Il n’y a pas de procédure spécifique à une libération conditionnelle, c’est comme toutes les autres libérations », poursuit Laurent Sempot. L’arrêt rendu par la Cour de cassation sera lu au détenu en prison, lui rappelant les conditions sous lesquelles sa libération a été acceptée. Le détenu retourne alors en cellule et prépare ses affaires pour sa sortie. Il se présente devant le directeur de la prison pour un dernier contrôle de sécurité et la finalisation du côté administratif de sa libération. Le détenu récupère également son argent s’il en a. Michelle Martin bénéficiera donc de cette même procédure de libération conditionnelle. Quant à son transfert vers la communauté monastique de Malonne (province de Namur), Laurent Sempot n’a donné aucune explication. Pour des raisons de sécurité, il est cependant possible que le transfert soit légèrement différé. (MUA)

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