Michelle Martin doit être considérée comme bénévole, selon l’auditorat du travail

(Belga) Une enquête menée par l’auditorat du travail de Namur conclut que Michelle Martin exerce bien une activité de bénévole au monastère des Clarisses, à Malonne (Namur), où elle est hébergée depuis la fin du mois d’août, a révélé RTL-TVI lundi soir. Aucune infraction pour travail au noir n’a été constatée.

Michelle Martin exerce des activités d’empaquetage de vêtements pour les démunis. L’avocat de Jean-Denis Lejeune, Georges-Henri Beauthier, s’était interrogé publiquement sur la qualification du travail de Michelle Martin auprès des Clarisses. Selon l’auditeur du travail de Namur, Claude Dedoyard, cette activité est effectuée environ une matinée par semaine. « Cette activité n’est pas une obligation. Elle ne représente pas non plus une contrepartie au gîte et au couvert et n’est pas rémunérée. Il n’y a donc rien qui permet d’établir une infraction au droit pénal social », a commenté M. Dedoyard interrogé par RTL-TVI. Ne recevant pas d’argent en contrepartie de son « travail », Michelle Martin ne peut donc pas indemniser les victimes. Une saisie ne peut en effet être effectuée que sur un salaire minimum mensuel net de 1.037 euros. Pour Paul Marchal, le papa d’une des victimes de Marc Dutroux et de Michelle Martin, cette situation est inadmissible. « Michelle Martin arrange toujours tout pour que l’argent n’arrive jamais aux victimes. Mais que les soeurs payent les victimes puisqu’elles bénéficient du travail de Michelle Martin », a-t-il déclaré sur RTL TVI. (STR)

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