Meurtre d’un quinquagénaire à Braine-le-Château: les assassins présumés sous les verrous

(Belga) Deux mandats d’arrêt ont été décernés à l’encontre de l’épouse et du fils aîné du quinquagénaire tué lundi soir à Braine-le-Château (Brabant wallon) de deux balles dans la tête, a-t-on appris mercredi auprès du parquet de Nivelles.

Lundi soir, vers 22h00, un habitant de la rue du Bois d’Apechau, à Braine-le-Château, a été retrouvé gisant dans une mare de sang, par l’une de ses filles. Celle-ci avait été contactée plus tôt par sa mère, née en 1968, lui indiquant qu’elle quittait définitivement le domicile conjugal avec ses deux fils nés en 1993 et 1996. Se rendant chez ses parents, la fille du couple a remarqué l’absence du véhicule conjugal et a trouvé son père, né en 1958, dans une grange attenante à la maison. Arrivés sur les lieux, les policiers ont abattu un rottweiler agressif qui se trouvait à côté du corps de la victime. Le quinquagénaire a reçu deux balles dans la tête au niveau de l’arcade sourcilière et de la pommette. Son autopsie a été réalisée mardi. A la suite d’une enquête de téléphonie, la mère et les deux fils ont été interpellés mardi matin, après avoir dormi dans leur voiture dans la région de Soignies. Ils ont été déférés devant un juge d’instruction. Deux mandats d’arrêt du chef d’assassinat ont été décernés à l’encontre de la mère de famille et du fils aîné, qui ont été écroués. Le fils mineur a été placé en IPPJ à Braine-le-Château pour une durée initiale de trois mois. Selon les premiers résultats de l’enquête, c’est le frère aîné qui aurait tiré les deux balles dans la tête de la victime. Lui et son frère auraient administré des somnifères à leur père avant les faits et l’auraient achevé à la carabine une fois celui-ci endormi. Ils ont tenté d’effacer les traces et de cacher le corps, mais ils n’y sont pas parvenus. Ils ont alors pris la fuite avant d’être retrouvés à Soignies, le lendemain des faits. L’arme du crime a été retrouvée par les enquêteurs sur la base des aveux formulés par le frère aîné. La mère était au courant de ce qui se tramait, elle a laissé faire mais affirme ne pas avoir participé au passage à l’acte. (Belga)

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