Médiation Martin-Lejeune – Le Conseil de déontologie journalistique saisi

(Belga) Le Conseil de déontologie journalistique (CDJ) a été saisi lundi d’une plainte des avocats de Jean-Denis Lejeune et de Michelle Martin après que les journaux de Sudpresse aient diffusé des brides de la conversation qui s’est tenue vendredi soir entre les deux parties de la médiation, a indiqué André Linard, secrétaire général du CDJ à l’Agence BELGA.

Samedi, les journaux de Sudpresse révélaient des brides d’une conversation tenue entre Jean-Denis Lejeune et Michelle Martin, en présence de deux médiateurs de l’ASBL namuroise Médiante, chargée de la médiation entre auteurs de faits criminels et victimes. Les fuites dans la presse seraient dues, selon l’ASBL Médiante, au problème technique du téléphone portable d’un des médiateurs, lequel serait tombé par terre avant de rappeler le dernier numéro entrant, à savoir celui d’une journaliste de Sudpresse. Après que les participants à la médiation Martin-Lejeune aient été entendus à leur insu par une journaliste de Sudpresse, les avocats des deux parties ont déposé plainte lundi au pénal entre les mains du procureur du Roi de Namur. La diffusion du contenu de la médiation, sans l’accord de tous les participants, est une infraction pénale, estiment les conseils de Michelle Martin et de Jean-Denis Lejeune. Saisi d’une plainte lundi, le Conseil de déontologie journalistique (CDJ) sera appelé à se prononcer sur un éventuel débordement de Sudpresse et de sa journaliste. « Dans un premier temps, nous allons vérifier si la plainte est recevable », a indiqué André Linard, secrétaire général du CDJ. D’autres plaintes peuvent parvenir au CDJ jusqu’au 18 janvier, a précisé André Linard. (ALB)

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