Médecines non-conventionnelles – Les étudiants en ostéopathie de l’ULB dénoncent les charlatans pour mieux être reconnus

(Belga) Les étudiants en ostéopathie de l’ULB ont dénoncé lundi l’existence dans la profession de nombreux « charlatans » dont ils se distancient pour réclamer la reconnaissance de leur médecine comme conventionnelle, un débat actuellement mené à la Chambre.

« Nous reconnaissons et dénonçons un nombre important de charlatans existants dans notre profession qui ne méritent pas de prétendre à une quelconque reconnaissance. Ceux-ci refusent le progrès scientifique et appliquent quotidiennement les dogmes passéistes décrétés par les fondateurs de l’ostéopathie à la fin du XIXe siècle », soulignent ces étudiants et anciens étudiants dans un communiqué. Ils assurent que l’ostéopathie telle qu’enseignée à l’ULB, « résolument médicale et progressiste », se détache de son dogme et tend vers une pratique conventionnelle, objet de science. L’Unité de recherche en ostéopathie et le soutien des autres laboratoires de la faculté des sciences de la motricité de l’ULB permettent des recherches cliniques et la mise à l’épreuve des techniques utilisées en cabinet, ajoutent-ils. Ils appellent à ne pas faire d’amalgame entre les quatre disciplines reprises sous le terme de pratiques non conventionnelles, à savoir l’acupuncture, la chiropraxie, l’homéopathie et l’ostéopathie. Aux doyens des facultés de médecine qui avaient recommandé de mettre fin à tout financement public de ces pratiques non conventionnelles afin de préserver les deniers publics en période de restrictions budgétaires, ils rappellent que les remboursements des consultations d’ostéopathie sont uniquement pris en charge par des organismes privés (assurance complémentaire) et non par la sécurité sociale. (JEAN-PIERRE MULLER)

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