Maroc: les membres des réseaux démantelés avaient tissé des liens à Melilla et en Belgique

(Belga) Les membres des deux cellules extrémistes récemment démantelées près de Nador (nord) voulaient « mener des attaques jihadistes » au Maroc, et avaient noué des contacts dans l’enclave espagnole de Melilla et en Belgique, a affirmé jeudi le ministère de l’Intérieur.

« Les membres des deux cellules, imprégnés de l’idéologie takfiriste, avaient tissé des liens avec des personnes à l’étranger partageant les mêmes idées, à Melilla occupée et en Belgique », a annoncé ce ministère dans un communiqué. Melilla et Ceuta sont les deux enclaves espagnoles sur le sol nord-africain. Selon la même source, le but de ces personnes était « de renforcer leurs rangs en enrôlant un plus grand nombre d’adeptes, dans le perspective de proclamer le jihad à l’intérieur du Maroc ». D’après le ministère marocain de l’Intérieur, les responsables des deux réseaux avaient par ailleurs « entrepris de créer une école privée dans la région de Farkhana, en vue d’inculquer à leurs enfants les idées takfiristes ». Le démantèlement de cellules +Al Mouahidoun+ et +Attawhid+, par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) a été annoncé dimanche dernier par les autorités marocaines. Huit personnes, tous des Marocains, ont été interpellées, selon une source de sécurité. En janvier, le ministère de l’Intérieur avait qualifié de « source d’inquiétude » la « prolifération » de réseaux extrémistes, en annonçant le démantèlement d’une cellule » travaillant à « l’enrôlement et l’embrigadement de jeunes Marocains » dans le but de les envoyer accomplir « le +jihad+ au sein d’organisations terroristes liées à Al-Qaïda ». Quelques semaines auparavant, le Maroc avait déjà affirmé avoir démantelé plusieurs cellules de recrutement pour Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dans le Rif (nord) ou encore la région de Fès (centre). (Belga)

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