Manifestation des étudiants de l’ULB pour le boycott académique d’Israël

(Belga) A l’appel du mouvement de jeunes du PTB Comac-ULB et des cercles DS-ULB, CEAE, USE, JAC et EGA, une cinquantaine d’étudiants de l’Université libre de Bruxelles (ULB) ont manifesté mercredi midi de l’avenue Paul Héger jusqu’au rectorat, pour demander aux responsables de l’université de condamner la politique d’occupation de l’État d’Israël en arrêtant tout partenariat avec les institutions israéliennes qui collaborent avec l’armée.

Les étudiants ont demandé une entrevue au recteur pour détailler les partenariats de l’ULB avec les universités israéliennes qui font des recherches militaires, notamment avec l’université de Tel-Aviv et l’institut israélien de technologie Technion. Il s’agit d’une première action pour promouvoir le boycott académique d’Israël. Ce mouvement universitaire s’inscrit dans le cadre de la campagne internationale BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions). Maxime Vancauwenberge, président de Comac-ULB, estime que l’ULB se doit à l’heure actuelle de rompre ses liens avec l’État d’Israël, tant que celui-ci continue à violer le droit international et refuse d’appliquer les résolutions de l’ONU. « Il est nécessaire que nous prenions position pour soutenir la juste lutte des palestiniens et le respect du droit international et des droits de l’homme. (…) On trouve que l’ULB doit prendre position dans un tel débat de société », a-t-il déclaré. « Maintenir des accords avec ces universités revient dans les faits à cautionner et soutenir la politique israélienne. L’université a déjà pris par le passé des positions courageuses, comme par exemple en remettant le titre de docteur honoris causa à Angela Davis pour son engagement. » (Belga)

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