Mali: Après les violences de Kidal, Bamako réclame un mandat plus robuste pour la Minusma

(Belga) Le ministre des Affaires étrangères malien Abdoulaye Diop a demandé mardi au Conseil de sécurité un renforcement du mandat de la Minusma, la mission de l’ONU au Mali, et le désarmement de la rébellion touareg, après les violences à Kidal (nord-est).

Evoquant le renouvellement du mandat de la Minusma, M. Diop a réclamé « un mandat beaucoup plus robuste, sous le chapitre VII de la Charte des Nations Unies (prévoyant l’usage de la force), à même de faire face aux menaces sur le terrain, et le désarmement de tous les groupes armés, singulièrement le MNLA » (Mouvement national de libération de l’Azawad). Certes, a-t-il déclaré, le gouvernement malien tiendra ses engagements de mener « un dialogue sincère devant déboucher sur un accord de paix global et définitif » avec la rébellion touareg. Mais il a tenu à souligner que « la collusion entre des partenaires du processus de paix et des terroristes est clairement établie et doit être condamnée par votre Conseil ». Il a aussi estimé que la délégation du gouvernement malien attaquée à Kidal « n’a pas bénéficié du soutien et de la protection qu’elle est en droit d’attendre en cette circonstance ». L’armée malienne, a-t-il expliqué, « a dû faire face avec les moyens du bord à des hordes de narcoterroristes lourdement armés ». « L’agression survenue à Kidal ne peut demeurer impunie », a poursuivi M. Diop, demandant « qu’une Commission internationale soit constituée pour vérifier les faits afin que les responsables soient traduits devant les juridictions nationales et internationales ». (Belga)

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