Sous les toits

Un couple de propriétaires vivant à l’étranger décide d’offrir un nouveau visage à son pied-à-terre blotti dans le comble d’une maison bruxelloise avec deux maîtres mots : décloisonnement et ouverture.

Située dans la commune bruxelloise d’Ixelles, la maison a été acquise en 1984 par un couple en vue d’y installer un commerce au rez-de-chaussée et de mettre en location les étages aménagés en appartements. Le comble présentait pour sa part deux niveaux. Les propriétaires se sont attelés à son aménagement après avoir terminé celui du commerce et des appartements. A cette époque, ils ont profité de la réfection de la toiture pour en couper une partie à l’arrière afin de placer un châssis ouvrant et de créer une terrasse. Trente ans plus tard, installés à l’étranger, ils décident de moderniser et d’optimiser cet espace qui leur sert de pied-à-terre à Bruxelles.

L’entrée du duplex se situe sur le palier de l’appartement du deuxième étage. La double volée d’escalier qui y mène était séparée du comble par un mur de briques prolongé par une seconde porte. La raison de ce cloisonnement était d’une part liée à la présence apparente de tuyaux d’évacuation, d’autre part au refroidissement occasionné par la cage d’escalier non chauffée.  » Nous avons décidé de l’intégrer dans l’espace en cassant une partie de la paroi. L’escalier d’origine a été restauré, les tuyaux d’évacuation ont été déplacés en façade.  »

Lumière et acoustique

La luminosité de l’ensemble a fait l’objet d’une grande attention. A commencer par le remplacement des fenêtres de toit existantes par de grands modèles afin de créer une sorte de large baie horizontale. L’usage du blanc pour les murs, le plafond, le sol et le mobilier de la cuisine et de la salle de bains, les placards intégrés, ainsi que la structure en métal du nouvel escalier menant au niveau supérieur, contribuent au même objectif. Tout comme le placement de la crédence en miroir dans la cuisine, du grand miroir circulaire dans le séjour, et du chêne blanchi au sol dans le séjour et la chambre. L’architecte s’est également efforcé d’optimiser chaque centimètre carré disponible pour dégager au maximum les volumes. L’ensemble du mobilier intégré épouse les murs tout en emballant les radiateurs d’origine situés sous les grandes fenêtres.

La chambre bénéficie pour sa part de deux larges fenêtres en toiture dont le vitrage spécialement étudié offre une grande isolation acoustique. Ces fenêtres à commande électrique sont également pourvues d’un capteur de pluie et de volets roulants automatisés qui plongent les occupants dans une obscurité apaisante et un silence réparateur.

Chaudière au top

Les chaudières doivent être entretenues périodiquement. C’est une imposition légale. La fréquence de cet entretien dépend du combustible et des Régions. Les chaudières à combustible liquide (mazout) et à combustible solide (pellets, bois, charbon) doivent être entretenues tous les ans, où que vous habitiez en Belgique. En revanche, l’entretien des chaudières à combustible gazeux (gaz naturel, propane, butane) n’est requis que tous les trois ans en Wallonie et à Bruxelles, et tous les deux ans en Flandre. Cet entretien doit être réalisé impérativement par un technicien agréé.

Concrètement, le professionnel nettoie le conduit d’évacuation (cheminée comprise), le filtre et certains raccords, procède au nettoyage et au réglage du brûleur et remplace, si nécessaire, certaines pièces comme le gicleur. A cela s’ajoutent de nombreux contrôles visant à vérifier le bon fonctionnement général de la chaudière et la qualité de la combustion (température des fumées, taux de CO2, monoxyde de carbone…).

L’entretien assure le bon fonctionnement de l’installation et garantit votre sécurité. Une chaudière bien réglée et en parfait état de marche est plus respectueuse de l’environnement et engendre des économies d’énergie significatives. Si vous oubliez l’entretien, vous risquez une amende et des problèmes avec votre assurance en cas d’incendie.

Attention, sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale, il existe une autre obligation spécifique : si la chaudière a plus de quinze ans, son propriétaire doit faire réaliser un diagnostic par un professionnel. Celui-ci doit être agréé par Bruxelles-Environnement.