Pour une pension universelle

L’augmentation de la longévité et la diminution inévitable des cotisations sociales, principalement à charge des actifs, amènent à la situation paradoxale qu’il faut retarder l’âge de la pension et, de ce fait, diminuer l’embauche des jeunes. D’autre part, on trouve à raison que les pensions d’une majorité de personnes sont trop faibles. Enfin, la situation des personnes très âgées est pénible, qu’elles soient en maison de repos ou non. Que l’Etat verse à tous une pension très confortable serait la panacée mais évidemment impayable. Une solution réaliste serait pourtant une pension à la hauteur des fonctionnaires de bon niveau pour tous les Belges, à charge du budget national, donc sans majoration des cotisations, mais à partir d’un âge tel qu’il puisse être assumé par l’économie. Cet âge avancé ne serait atteint que par une minorité mais le système profitera à tout le monde en diminuant fortement l’angoisse de la vieillesse et il résoudra partiellement les problèmes liés à la dépendance. De plus, ce système aura un effet de relance sur l’économie en permettant aux épargnants de savoir combien de temps ils devront compenser l’insuffisance de leur pension : ils pourront mieux profiter de leurs économies en l’injectant dans l’économie. `

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