Le Pop.Up d'Airbus, petit avion à moteurs basculants. © sdp

plus vite, plus fort… plus haut ?

Rêve oublié des années 1960, la voiture volante signe un retour remarqué. Si, en 2016, SpaceX et le chinois Ehang défrichaient le terrain, des grands noms de l’industrie automobile et aéronautique s’y sont penchés cette année. Daimler a ainsi investi 25 millions d’euros dans les projets de taxis volants autonomes de Volocopter. Plus modestement, Toyota injectait de son côté 345 000 euros dans Cartivator. Cette start-up japonaise planche ainsi depuis 2012 sur le SkyDrive, quadricoptère monoplace volant à 100 km/h. L’engin à trois roues capable de rouler à 150 km/h s’est fixé pour objectif d’allumer, en plein vol, la flamme des prochains Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo, en 2020. Visant une commercialisation en 2025, l’engin à décollage vertical n’offrira toutefois pas des panoramas inoubliables puisque sa hauteur de vol se limite à… dix mètres d’altitude !

Plus ambitieux, le Pop.Up d’Airbusressemble, lui, à un petit avion à moteurs basculants,  » pas plus cher qu’un taxi « . Au centre de ce prototype géré par une plateforme d’intelligence artificielle, une capsule modulaire sous laquelle se greffe une plateforme automobile. Dès le trajet routier (en mode VTC autonome) terminé, le véhicule s’arrête à un héliport où un quadricoptère géant attrape son habitacle biplace par le toit, laissant le bas de caisse au sol. En réponse, Boeing défriche également l’idée des taxis volants via sa dernière acquisition, Aurora Flight Sciences. Cette start-up américaine travaille ainsi depuis quelque temps avec Uber sur une flotte de véhicules volants décollant à la verticale. De quoi reléguer la voiture autonome au rang d’antiquité ?

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