© H. HANSCHKE/REUTERS

Olaf Scholz, promis aux Finances

Le ministère des Finances, c’était le prix à payer par Angela Merkel pour arracher un nouvel accord de coalition avec les sociaux-démocrates. La chancelière, qui a prêté serment devant le Bundestag le 14 mars, devait confier le poste à Olaf Scholz (photo), promis aussi au titre de vice-chancelier. Agé de 59 ans, celui-ci est maire de la deuxième ville d’Allemagne, Hambourg, depuis 2011. C’est un modéré, un centriste, plutôt qu’un gauchiste. Ancien secrétaire général du SPD entre 2002 et 2004, lorsque Gerhard Schröder était chancelier – et actuel chef du parti par intérim depuis la démission de Martin Schulz -, il incarne une forme de continuité. Le 10 février dernier, il a déclaré au magazine Der Spiegel :  » Les sociaux-démocrates veulent des finances solides.  » En clair, le SPD ne dilapidera pas l’héritage de l’ancien ministre des Finances d’Angela Merkel, le rigoureux, voire rigoriste Wolfgang Schäuble, en laissant filer la dette. Voilà qui devrait rassurer les conservateurs de la CDU, partisans de l’orthodoxie budgétaire, qui ont du mal à digérer d’avoir laissé au SPD le deuxième poste le plus important du pays (les sociaux-démocrates obtiennent aussi les Affaires étrangères, la Justice, le Travail, la Famille et l’Environnement).

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire