Niveau de menace terroriste réduit

L’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (Ocam) a décidé, le lundi 22 janvier de réduire le niveau de la menace terroriste de 3 (  » possible et vraisemblable « ) à 2 (  » peu vraisemblable « ) tout en maintenant une surveillance renforcée de certains bâtiments sensibles. Invoquant une nouvelle culture de la sécurité, le Premier ministre Charles Michel a insisté sur le fait qu’un degré 2 d’alerte actuel n’était pas équivalent à celui en vigueur avant les attentats de Paris et de Bruxelles. Le patron de l’Ocam, Paul Van Tigchelt, s’est montré lui aussi prudent en précisant que  » le terreau qui alimente le djihadisme n’a pas disparu « . Mais il a tout de même mis en exergue la chute du califat de l’Etat islamique en Irak et en Syrie et l’effondrement de son système de propagande officielle pour justifier la réduction du nombre de militaires déployés dans les rues. Cela fait presque quatre mois, depuis l’assassinat de deux jeunes filles devant la gare Saint-Charles à Marseille le 1er octobre 2017, que l’Europe n’a pas connu d’attaque terroriste.