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Le coût de la maladie

Certaines affections, comme un handicap physique ou de graves problèmes mentaux, ont des conséquences fiscales et juridiques. Nombreux sont ceux qui s’en rendent compte trop tard. Veillez donc à bien vous informer préalablement et, le cas échéant, à prendre les mesures appropriées.

Trois enfants adultes, deux soeurs et un frère. Les filles se portent bien, mais le fils est un enfant à problèmes et le restera toujours. Ses parents et ses soeurs l’entourent de beaucoup d’amour et de soins et sont toujours là pour lui. Les parents peuvent être rassurés : après leur décès, leur fils sera toujours soutenu par ses soeurs.

Ils se moquent de l’impact financier et juridique d’un tel soutien. Mais les coûts des soins octroyés au frère pourraient augmenter, peut-être devra-t-il un jour être placé dans une institution. Qui assumera la charge financière de leur fils après leur mort ?

Dans un tel cas, des mesures préalables s’imposent. Les parents peuvent favoriser les soeurs dans leur testament ou léguer l’ensemble de leur héritage à leurs filles en bonne santé à condition d’être toutes deux responsables de la prise en charge de leur frère. Il est important de réfléchir à tout cela bien à l’avance et de demander conseil si nécessaire.

Prévoir

Prenons un autre exemple : celui d’une veuve qui commence à devenir démente. Ses enfants le remarquent, mais elle refuse d’aller consulter un médecin. Son fils tente avec diplomatie d’aborder le sujet de sa planification testamentaire, mais elle évite le sujet. Or, une bonne planification successorale permet de réduire l’impôt sur la succession après le décès. Une donation peut parfois se révéler intéressante. Si le donateur reste encore en vie pendant trois ans, aucun impôt sur la donation ne sera perçu. Mais faire une donation ou rédiger un testament signifie que la veuve doit encore être saine d’esprit au moment où l’acte est rédigé. Comment évoquer la question, et où obtenir des conseils ?

Votre soeur souffre de troubles bipolaires et dépense parfois son argent à tort et à travers. Vous lui venez en aide financièrement, mais cela provoque des disputes avec votre partenaire. Vous ne roulez en effet pas sur l’or et avez besoin de votre argent. Vous n’êtes légalement pas tenu d’entretenir votre soeur, mais vous vous sentez obligé de l’aider. Pouvez-vous considérer l’argent que vous lui donnez comme un don ? Pourrez-vous un jour le récupérer si vous avez-vous-même vraiment besoin ? Qui peut vous éclairer à ce sujet ?

Informez-vous à l’avance auprès de votre banque, votre assurance maladie, un notaire ou un avocat. Cela pourra vous éviter bien des ennuis.

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