Des spectateurs pris au piège face à une source de tirs difficilement localisable dans un premier temps. © MARK RALSTON/BELGAIMAGE

Las Vegas : le mystère Stephen Paddock

De sa chambre au 32e étage de l’hôtel Mandalay Bay à Las Vegas, Stephen Paddock, 64 ans, a eu le temps de cibler la foule des 25 000 spectateurs du concert de Jason Aldean organisé dans le cadre d’un festival de musique country, le 1er octobre. Le bilan de 59 morts fait de cette tuerie la plus meurtrière fusillade jamais recensée aux Etats-Unis, qui les collectionnent pourtant. On ne connaissait pas encore les motivations de l’auteur en milieu de semaine. Mais la police a pu constater qu’il s’était constitué un véritable arsenal : deux dizaines d’armes dans les deux chambres qu’il avait réservées au Mandalay Bay, plus une série d’autres dans son habitation de Mesquite, à 120 km de Las Vegas. L’ampleur du drame provoquera-t-elle un électrochoc de nature à réduire enfin l’accès des citoyens américains aux armes à feu ? Rien n’est moins sûr à entendre la première réaction de Donald Trump. Une revendication rapide par l’Etat islamique a aussi jeté le trouble sur la dimension religieuse de l’attaque de Stephen Paddock. Mais sa conversion à l’islam, avancée par Daech, n’a pas été confirmée. Et sa mort par suicide avant l’intervention des forces de sécurité dans l’hôtel semble contredire cette hypothèse.

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