L’hôpital… et après ?

Selon les récentes dispositions gouvernementales, les séjours hospitaliers sont raccourcis pour tout type d’hospitalisation. Il est toutefois un service incontournable dans l’approche pluridisciplinaire du patient, le service social. Qu’il s’agisse d’une problématique aiguë ou chronique, ces travailleurs mettent en place l’aide pratique pour un encadrement optimal afin de garantir la continuité des soins lors de la sortie de l’hôpital. Il en va de la qualité et de la sécurité pour le patient ainsi que de l’évitement d’une nouvelle hospitalisation qui pourrait relever d’une surveillance externe non adaptée. Hélas perdure à ce jour une dichotomie flagrante entre l’idéologie et les valeurs liées aux soins, aux moyens dévolus à ce secteur et à la créativité nécessaire pour ajuster l’offre à la demande. Quelle logique est à l’oeuvre si l’évolution médicale (développement de traitements ambulatoires, par exemple) est suivie d’un  » no man’s land social  » alors que la gestion globale du patient fait partie de son  » ordonnance de vie  » ? […] Divers chantiers sont en cours dont on espère des avancées : assurance autonomie, statut des aidants proches, etc. qui sont à traiter diligemment vu le vieillissement de la population. […] Selon le KCE (centre fédéral d’expertise des soins de santé), l’hospitalisation à domicile (HAD) via ses divers services serait idéalement intégré et jamais opposé aux autres prestataires de soins pour constituer un système unique et global de services interconnectés. Afin de ne pas cultiver l’éthique de la non-responsabilité et le dégoût citoyen, il est capital que nos politiques concrétisent des mesures englobant ces réflexions.

Il n’est pas donné suite aux lettres ouvertes ou portant des adresses incomplètes. La rédaction raccourcit certaines lettres pour permettre un maximum d’opinions.

Martine Tanghe, Nandrin

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