La création artistique en provenance d'Afrique a le vent en poupe. © Malick Sidibé, À la plage, 1974, Courtesy galerie du jour agnès b., Malick Sidibé

l’afrique à l’honneur

Collectionneuse fondatrice d’un espace d’art contemporain à Cotonou, Marie-Cécile Zinsou livrait dans une interview au Monde son point de vue sur l’Afrique d’aujourd’hui :  » J’ai l’impression d’être au bon endroit au bon moment. C’est le sentiment que l’on devait avoir à la Renaissance italienne ou dans le Manhattan des années 1980.  » Pour ceux qui ne l’auraient pas remarqué, la création artistique en provenance du continent noir a le vent en poupe. Tout le monde semble l’avoir bien intégré. Trois expositions remarquables en ont témoigné tout au long de l’année. Au printemps, la Fondation Vuitton, à Paris, a livré un triple accrochage mémorable nouant à l’intérieur du même paquet-cadeau la collection d’art contemporain africain de Jean Pigozzi, un instantané de la scène sud-africaine, ainsi qu’une sélection d’oeuvres appartenant à la Fondation elle-même. L’été ? La Belgique s’est joliment illustrée par le bais d’une passionnante exposition à la Cité Miroir, à Liège, dédiée au peintre congolais Mode Muntu, qui, selon feu Jan Hoet, le mythique conservateur du Smak, était  » le peintre pour le xxie siècle « . Pas rassasié ? Qu’à cela ne tienne, dès l’automne, la Fondation Cartier, à Paris, ouvrait une rétrospective magistrale du travail du photographe malien Malick Sidibé. Un enchantement dont la douceur se prolongera jusqu’au 25 février 2018. Cette odyssée dans les pas de l’oeil de Bamako est bien entendu à ne pas rater.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire