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Discriminations : tous les accents ne se valent pas

Le Vif

La lutte contre les discriminations linguistiques, toujours dépourvues d’organe légal de protection, mène à des situations cocasses. Exemple : le refus d’embauche, dans un call center, en raison d’un accent.

Si un candidat d’origine italienne ou marocaine se voit reprocher un accent italien ou arabe  » trop prononcé « , en français ou en néerlandais, Unia, le Centre interfédéral pour l’égalité des chances, peut le défendre auprès des autorités. Par contre, un Belge affublé d’un accent français ou flamand  » trop prononcé  » en néerlandais ou en français ne peut bénéficier de son aide…

Patrick Charlier ( photo), son codirecteur, explique ainsi que  » le critère qui détermine notre intervention est l’origine nationale de la personne (même naturalisée) et de son accent. Dans le premier cas, il s’agit d’un accent non national. La personne est discriminée en raison de son origine. Dans le second cas, il s’agit d’accents nationaux, liés aux langues nationales et à nos conflits communautaires, et là, nous ne pouvons intervenir.  »

M. La.

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