Discrimination à tiroirs

La  » connaissance parfaite  » du français ou du néerlandais qui serait exigée d’un(e) candidat(e) à l’emploi de jardinier ou femme de ménage tomberait sous le coup de la discrimination indirecte – au titre d’exigence disproportionnée – si elle frappait des personnes d’origine étrangère, censées moins bien maîtriser nos langues nationales que les Belges. Mais les candidats nationaux à ces emplois ne maîtrisant pas parfaitement l’une de ces deux langues ne pourraient, eux, se présenter comme victimes de discrimination. C’est ce qu’assure Patrick Charlier, président d’Unia, le centre interfédéral pour l’égalité des chances, qui ne pourrait prendre leur plainte en charge et donc, intervenir auprès des autorités.

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