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Souvent sollicité comme expert sur les questions d’extrémisme, le sociologue Samir Amghar a été discrètement écarté d’un colloque, le 22 mars, à Bruxelles, sur  » Le défi de la radicalisation djihadiste en Europe et au-delà « , organisé sous les auspices de l’European foundation for democracy (EFD). La raison ? Des soupçons de plagiat massif (au moins 70 auteurs) dans le livre de l’intéressé intitulé Le salafisme aujourd’hui, mouvements sectaires en Occident (Michalon, 2011). C’est ce que révèle le magazine français Sciences et Avenir, qui évoque une enquête menée en France par un comité pour la probité des sciences sociales. Le livre d’Amghar est tiré de sa thèse soutenue en 2010 à l’Ehess, à Paris, et qui avait reçu les félicitations du jury. Amghar a entre-temps figuré sur le listing des chercheurs attachés au Centre d’étude de la vie politique (Cevipol, ULB), et a brièvement dirigé le Centre d’aide et de prise en charge de toute personne concernée par les extrémismes et radicalismes violents (Caprev) de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il n’y est resté que quelques mois.

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