Antivirus russe sous surveillance

La pression monte sur Kaspersky Lab. Déjà banni des administrations américaines par Donald Trump à la mi-septembre, l’éditeur d’antivirus russe est poussé dehors par le ministère français des Armées. Après une mise en garde des services de renseignement, il a commencé à réduire la présence des produits russes dans ses réseaux et sur ses ordinateurs, au profit de l’anglais Sophos et du japonais Trend Micro. L’intervention de groupes de hackeurs sans doute russes contre Emmanuel Macron durant la présidentielle a renforcé la méfiance envers Moscou. Kaspersky Lab en fait les frais. Son PDG, Eugène Kaspersky, se défendra bientôt devant le Congrès américain.

Le point de vue de Kaspersky Lab

« Nous n’avons pas connaissance d’une quelconque volonté des autorités françaises de ne plus utiliser nos technologies. Kaspersky Lab opère en France depuis plus de 13 ans. L’entreprise est considérée comme un éditeur et un partenaire de confiance, proposant des solutions et des services en cyber-sécurité à un grand nombre de particuliers, d’entreprises et d’organisations du secteur public. Malheureusement, Kaspersky Lab se retrouve au centre d’un conflit géopolitique, entrainant la diffusion d’allégations qu’aucune preuve n’est venue étayée. La société met un point d’honneur, depuis ses débuts, à adopter des pratiques répondant au plus haut niveau d’éthique. Kaspersky Lab réitère une fois encore sa volonté de répondre à toutes les questions et adresser toutes les inquiétudes liées à son activité, sa stratégie, son expertise, ses technologies et sa méthodologie, y compris en proposant aux autorités françaises de réaliser un audit indépendant du code source de ses solutions. »

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