» Antisémitisme « , attentats et chômage

Le terme  » sémitique  » est utilisé, en linguistique, pour désigner  » un groupe de langues possédant des racines (formées) de trois lettres « , comme l’hébreu ou l’arabe (selon Le Robert de poche). Parler d' » antisémitisme  » – qui représente de fait une extension sur le plan ethnique d’un concept essentiellement linguistique – est donc de toute manière inadéquat dans son application restreinte au peuple juif. Mais est-il vraiment utile d’utiliser des termes à connotation culturelle là où les problèmes sont essentiellement socio-économiques ?

Ne serait-il pas plus correct d’affronter, d’une part, la question des débordements du  » sionisme  » israélien dans ses rapports avec le djihadisme international ? Et n’y aurait-il pas lieu d’affronter, d’autre part, la question du chômage des jeunes d’origine étrangère dans nos régions.

Au lieu de  » ficher S  » (avec quelle efficacité, d’ailleurs ? ) tous les jeunes susceptibles de préférer la mort à la vie (car c’est, en fait, le choix du djihadiste) et de dépenser des montants faramineux dans le secteur de la défense militaire en Europe, ne vaudrait-il pas mieux opter pour la politique du  » travail pour tous  » ? Un jeune au travail est un jeune qui a des perspectives de vie, et non de mort.

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