Affaire Benalla : victime collatérale en Belgique

Spécialisée dans l’étude des réseaux sociaux, l’association belge Eu Disinfo Lab a analysé les réactions au feuilleton de l’été en France, l’affaire Benalla. Observant que quasi la moitié des tweets publiés sur ce sujet émanait de seulement 1 % des internautes intéressés, son cofondateur Nicolas Vanderbiest a suggéré que cet activisme pourrait révéler une campagne orchestrée par les milieux russophiles réputés hostiles au président Emmanuel Macron. Le soupçon ne s’est cependant pas vérifié par la suite. Entre-temps, l’analyse avait suscité un tollé de la part de personnalités politiques françaises dénonçant dans le chef d’Eu Disinfo Lab une volonté de  » fichage  » pour avoir publié et catégorisé idéologiquement les émetteurs des tweets. La Commission nationale informatique et libertés a été saisie de nombreuses plaintes. Nicolas Vanderbiest s’est défendu en arguant du caractère public des données disponibles sur Twitter. Le retentissement de l’affaire l’a tout de même conduit à démissionner de son poste de doctorant à l’UCL.

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