Maaseik radie à son tour trois combattants syriens

(Belga) La commune de Maaseik, en province de Limbourg, a radié trois de ses habitants qui sont partis combattre en Syrie. Le bourgmestre, Jan Creemers (CD&V), a pris cette initiative après que la police a constaté que ces trois personnes ne vivaient plus à leur adresse officielle.

Il s’agit d’hommes nés en 1980, 1988 et 1991 suivis de longue date par les services communaux et la police. « Lorsque nous avons entendu qu’un certain nombre de jeunes étaient partis en Syrie, la police a effectué des visites domiciliaires et constaté que ces trois personnes ne vivaient plus à leur adresse à Maaseik. Nous les avons donc radiées du registre », a expliqué M. Creemers. Selon le bourgmestre, la famille n’a pas réagi négativement et a dit comprendre la décision. S’ils reviennent, les trois hommes peuvent d’ailleurs s’inscrire à nouveau dans la commune. La situation est suivie de près: la commune en collaboration avec la police et le fonctionnaire en charge de l’intégration vérifie si tous les habitants vivent bien à leur adresse. A Malines, le premier échevin Marc Hendrickx (N-VA) proposera au collège communal de prendre le même genre d’initiative même s’il n’a pas, à ce jour, connaissance de cas similaires dans sa ville. Anvers est la première ville flamande à avoir pris ce genre de mesures. Dimanche, elle est revenue sur le devant de la scène: deux quotidiens ont indiqué que le versement du revenu d’intégration d’une mère de famille était suspendu parce que le père était parti se battre en Syrie. Une version des faits qu’a contestée le CPAS de la métropole: la décision n’a pas de lien direct avec les activités du mari mais est liée au refus de la femme de réclamer à son mari l’argent nécessaire à l’entretien du ménage. (Belga)

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