M. Peeters plaide pour un report d’un an de la réforme de la PAC

(Belga) Le ministre-président flamand, Kris Peeters, qui a également l’agriculture dans ses compétences, a suggéré de retarder d’un an l’entrée en vigueur de la réforme de la Politique agricole commune (PAC) européenne, au 1er janvier 2015, en raison de la lenteur des négociations, a indiqué jeudi son cabinet.

Selon M. Peeters, les discussions en cours sont loin d’être bouclées, alors que les Européens n’ont toujours pas d’accord sur le prochain budget pluriannuel de l’UE (2014-2020). Un report d’un an permettrait aussi de donner aux agriculteurs plus de temps pour s’adapter, estime le ministre-president, cité par son cabinet. Le projet de réforme de la PAC pour la période 2014-2020 fait actuellement l’objet de vives discussions au niveau européen. La Commission a proposé de baisser le budget de la PAC de 420,6 milliards d’euros sur la période 2007-2013 à 386 milliards. Plusieurs pays demandent d’aller encore plus loin, ce à quoi s’opposent notamment la France et la Pologne. Le secteur laitier est en outre confronté à une grande mutation puisque l’UE a décidé de supprimer les quotas laitiers en 2015. Cette évolution oblige la filière laitière à évoluer d’une structure très administrée à une logique de contrats entre industriels et producteurs, ce qui suscite des réticences plus ou moins marquées selon les pays. « Une approche ‘une taille convient à tout le monde’ ne marche pas. L’agriculture finlandaise n’est pas la grecque, et celle en Flandre diffère de celle en Pologne », a souligné M. Peeters pour réclamer davantage de temps pour boucler les négociations et reporter donc l’entrée en vigueur de la PAC réformée. (KNS)

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