M. De Crem veut remplacer l’installation de destruction d’obus chimiques défectueuse

(Belga) Le ministre de la Défense, Pieter De Crem, a annoncé mercredi avoir demandé et obtenu du conseil ministériel restreint l’autorisation de lancer la procédure pour le remplacement de l’installation de destruction des vieilles munitions toxiques de Poelkapelle (Flandre occidentale), à l’arrêt depuis l’été 2012.

M. De Crem a indiqué en commission de la défense de la Chambre que cette procédure démarrerait « encore pendant cette législature » (qui se termine le 25 mai par les élections législatives). Elle doit durer au total près de 33 mois, a précisé son cabinet à l’agence BELGA. Les paiements, à charge du ministère de la Défense qui gère l’installation de Poelkapelle, n’interviendront qu’en 2015 et 2016, a expliqué le ministre en commission. La destruction des munitions toxiques datant de la première Guerre mondiale pourra reprendre en 2016, quand la capacité de stockage à Poelkapelle aura atteint son maximum, a assuré M. De Crem. L’installation de démantèlement des armes chimiques est gérée par le Service d’Enlèvement et de Destruction d’Engins explosifs (SEDEE) de l’armée. Elle est à l’arrêt depuis l’explosion accidentelle d’un obus chimique, en août 2012. Depuis lors, quelque 3.200 projectiles toxiques s’accumulent dans les installations du service de déminage. Selon la Défense, le coût d’une nouvelle installation s’élève à environ douze millions d’euros. Entre 2007 et 2011, plus de 5.500 munitions toxiques datant de la première Guerre mondiale ont été détruites à Poelkapelle. (Belga)

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