Londres écarte toute collaboration avec le régime syrien de Bachar al-Assad

(Belga) Le ministre britannique des Affaires étrangères, Philip Hammond, a écarté vendredi toute collaboration avec le régime du président Assad dans la lutte contre l’Etat islamique (EI).

« Je ne pense pas qu’ouvrir un dialogue avec le régime d’Assad ferait avancer la cause que nous défendons tous » dans la région, a-t-il déclaré sur BBC Radio 4. Une alliance avec le régime syrien du président Bachar Al-Assad ne serait pas « pratique, judicieuse ou utile », a-t-il estimé. Vendredi, l’ancien chef de l’armée britannique Lord Dannatt a suggéré qu’il serait judicieux de recréer des lien avec le régime syrien du président Assad pour lutter contre les jihadistes de l’Etat islamique (EI). « Le vieil adage l’ennemi de mon ennemi est mon ami a commencé à avoir une résonance dans notre relation avec l’Iran. Je pense que cela va en avoir dans notre relation avec Assad », a déclaré à la BBC Lord Dannatt. L’ancien chef de la diplomatie Malcolm Rifkind a également jugé sur la BBC que l’Occident aurait à gérer sa relation avec Bachar Al-Assad de la même manière que Winston Churchill l’a fait avec Joseph Staline contre l’adversaire commun qu’était Hitler. « L’une des premières choses que vous apprenez au Moyen-Orient, c’est que l’ennemi de votre ennemi n’est pas votre ami », a réagi Philip Hammond. « Nous pouvons très bien constater que nous sommes confrontés à un ennemi commun. Mais ça ne nous rend pas amis, ça ne nous permet pas de leurs faire confiance, ça ne nous permet pas de travailler avec eux », a-t-il poursuivi. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire