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« Liker » un contenu sur Facebook fait partie de la liberté d’expression

Le Vif

Presser le bouton « J’aime » sur Facebook fait partie du droit à la liberté d’expression protégé par la Constitution américaine, a estimé mercredi une cour d’appel fédérale.

La cour basée à Richmond, en Virginie, se prononçait dans l’affaire d’un employé des services du shérif de cet Etat de l’est des Etats-Unis, qui disait avoir été licencié pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression, en l’occurrence en « aimant » la page Facebook d’un opposant politique de son patron.

« Son acte peut être assimilé à un moyen d’expression », a indiqué la cour dans sa décision de plus de 80 pages, qui renvoie l’affaire à un tribunal inférieur pour examiner à nouveau ces questions.

« En somme, ‘aimer’ la page (Facebook) d’un candidat politique signifie que l’on approuve ce candidat et que l’on soutient sa campagne en associant son nom à ce dernier. De cette façon, il s’agit de l’équivalent sur internet d’une pancarte politique que l’on mettrait dans son jardin, ce que la Cour suprême a clairement défini comme un moyen d’expression », poursuit le texte.

Le puissant syndicat américain des libertés civiles ACLU, ainsi que Facebook, se sont félicités de cette décision.

L’ACLU a notamment estimé « qu’aimer » un contenu sur Facebook « exprime un message clair — reconnu par des millions d’utilisateurs de Facebook tout comme des non-utilisateurs — et constitue un moyen d’expression net et symbolique qui justifie une protection constitutionnelle ».

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