Les victimes d’actes criminels disposeront de droits minimaux partout en Europe

(Belga) Le Parlement européen a approuvé mercredi une directive accordant aux victimes d’actes criminels en Europe d’une série de services minimaux, notamment l’accès gratuit à un service de traduction, un soutien psychologique ou le droit à une indemnisation.

Approuvé mercredi par 611 voix pour, 9 contre et 13 abstentions, le texte, qui fait l’objet d’un compromis avec les Etats membres, garantit que toute personne victime, n’importe où en Europe, d’un vol avec violences, de vol qualifié, d’agression, de viol, d’harcèlement, d’attentat terroriste ou de traite des êtres humains pourra disposer d’une série de droits et services de base. Ils ne pourront ainsi se voir refuser un accès à la justice, qui devra les traiter avec respect et dignité. Ils devront aussi être protégés contre d’éventuelles représailles, mais aussi avoir accès au service de soutien aux victimes, bénéficier d’une éventuelle indemnisation et jouir d’un traducteur au besoin. La directive prévoit dans cette optique que les besoins spécifiques des victimes seront, le plus rapidement possible après les faits, évalués en fonction de l’âge, du sexe, de la religion ou de l’orientation sexuelle des victimes. Les Etats membres disposeront de trois ans pour transposer et appliquer pleinement le nouveau texte. Selon des statistiques européennes, quelque 75 millions de personnes sont victimes chaque année de faits criminels au sein de l’Union européenne. (VIM)

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