Les tribunaux font face à une pénurie d’interprètes

(Belga) Plusieurs tribunaux en Belgique, dont principalement les juridictions correctionnelles, sont confrontés à une pénurie d’interprètes lors de leurs audiences, indiquait vendredi matin la VRT. Une information que confirment plusieurs sources. Le problème semble être le plus criant à Bruxelles mais le tribunal de Gand en souffre également. Anvers, en revanche, ne semble pas en être affecté.

A Bruxelles, les avocats et les magistrats confirment être régulièrement confrontés à des interprètes qui, bien qu’ils aient été convoqués, ne sont pas présents ou doivent faire la navette entre plusieurs audiences. Pour cette raison, les affaires inscrites au rôle doivent souvent être reportées ou ne peuvent être traitées qu’après plusieurs heures d’attente. Parfois, on fait également appel à des avocats ou des huissiers, voire à des volontaires se trouvant dans la salle et maniant plusieurs langues, pour suppléer les interprètes. Ingrid Mallems, la présidente du tribunal de 1ère instance de Gand et elle-même juge en matière pénale, reconnaît l’existence de la problématique. « Nous avons en effet toujours besoin de davantage d’interprètes, notamment parce que les frontières au sein de l’Europe ont disparu », explique-t-elle. Le problème ne se pose en revanche pas à Anvers, où la justice collabore depuis près de 15 ans avec une haute école et l’université de Louvain, qui organise une formation spécifique à l’interprétariat en matière juridique, et dispose en conséquence d’environ 140 interprètes pour les langues les plus courantes. (Belga)

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